Cristalis 2017 suite et fin

Cristalis 2017 suite et fin

Depuis 2004, cristalis constitue une collection d'estampes
avec les éditions Le petit jaunais à Nantes.
Ces œuvres ont pour vocation, au delà de leur présence
dans les locaux de cristalis, d'apporter une identité visuelle
singulière aux informations communiquées par l'entreprise.


Chaque année une nouvelle édition est acquise.
Sa reproduction est ainsi intégrée dans les documents de
communication édités par cristalis : la carte de vœux, le cahier repères et le site cristalis.fr.

Afin d'assurer une continuité esthétique et une pertinence sur les différents supports, Le petit jaunais intervient comme concepteur graphique du projet au sein de l'entreprise.

En illustration, des extraits du site, du catalogue et de la carte de vœux, version 2017...

L'écran s'est éteint un an plus tard. Cristalis n'est plus (lire texte ci-dessous).

Les vœux de cristalis sont très attendus dans le cercle très fermé de l’expertise en assurance puis petit à petit d’artistes collaborateurs, critiques conservateurs et ami.e.s du petit jaunais (500 à 1000 personnes).
Conçus sur l’initiative improbable et l’engagement constant de Gilles Bigot. Un texte inspiré y voisine avec une ou des œuvres des éditions Le petit jaunais.
La collection cristalis se compose à ce jour de 38 oeuvres avec au moins 24 artistes :
Philippe Cognée, Jacques Clauzel, Jean Fléaca, Hervé Di Rosa, Sovann Kim, Armand Jalut,
Stéphanie Wamytan, Gisèle Bonin, Christophe Vigouroux, Katy Couprie, Nathalie Lété, Gianpaolo Pagni, Anne Gorouben, Pierrick Naud, Patricia Cartereau, Emmanuel Reuzé, Vincent Corpet, Daniel Nadaud, Vincent Mauger, Jean-Jacques Ostier, Sara V. Bernard, Pascal Henry Poirot, Grégory Markovic, France de Ranchin, Dominique LACOUDRE

Cristalis est une entreprise (http://www.cristalis.fr/ hors ligne) pour et avec qui je réalise depuis 2004 entre autre ces vœux.
Cristalis a changé de direction en 2015. Jean Drougard succède à Gilles Bigot.
L’aventure semble prendre une nouvelle énergie avec une délégation plus accentuées vers les salariés, une modernisation des supports.
Dominique Lacoudre, Jean-François Assié, Julien Lafarge et Christophe Vigouroux sont à l’honneur.
Cinq éditions choisies par cinq experts et assistantes sont maintenant dans deux agences et des supports d’informations (vœux, site et livre numérique).
Patatra.
Ces vœux aussi généreux et originaux n’ont semble t’il pas été renouvelés cette année.
Sans préavis. Malgré des réunions, des propositions écrites.
Dans un silence assourdissant.
La méthode est rude. Les conséquences…

Pourquoi ce texte ?
Après tout je n’ai rien à réclamer dans ce jeu commerciale où le client est roi.
Combien de devis refusés sans aucun courrier, échange téléphonique avec des prestataires.
Mais s’agissait-il vraiment seulement d’une prestation ?
Lorsqu’une relation de travail est établie depuis 14 ans, la question du statut est-elle de mise ?
Le versement de droits d’auteurs est chose rare et souvent encadré par des sociétés SAIF, ADAGP… Ici je négociais (au passé maintenant) dans le respect de chacun, des sommes acceptées qui valorisaient ceux qui les payaient et ceux qui les recevaient.
Il ne s’agissait pas de mécénat (auquel je n’ai pas droit), ni le moyen de réduire des impôs sur les bénéfices (ce que cristalis n’a jamais fait) mais juste celui de se singulariser avec esprit et humanité dans un monde parfois désincarné.

Informer (râler) ou se taire (subir) ?

Nancy Sulmont-A. (texte diffusé sur facebook en janvier 2017. Depuis le site cristalis n’est plus accessible sur internet, et l’entreprise a été absorbée par un plus gros poisson)